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Intrigue VII : New Order Has Been Hacked
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Take a chance on me - Part II

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Esteban Sturridge

Esteban Sturridge
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MessageSujet: Re: Take a chance on me - Part II Take a chance on me - Part II - Page 2 Icon_minitimeSam 21 Oct - 0:14


  • Lancé, mais plus pour longtemps. Ses pas se suspendent, une fraction de seconde, puis une seconde, deux, et ne purent plus avancer par la suite. Esteban hésitait, mais le voici qui se retournait. Une ligne qui se divise, s’effiloche dans une myriade de couleurs et de teintes, possibilités inachevées ... pour venir au final retrouver l'ombre de ce que l'on avait commencé. En croiser d'autres qui se cherchent, les enlacer le temps d'un instant, d'un regard. Ce mot que l'on appelait destin avait-il réellement un sens ? Le chemin erratique que formaient ses pas était-il tout tracé, sous le regard tranquille de la fatalité ? Un sourire se formait-il sur ce visage invisible au regard posé sur leurs deux silhouettes aux bords de la Tamise, en plein centre de Londres, théâtre d'un jeu qui semblait les avoir happés dans une réalité étrange ? L'idée le répugnait, la sauvagerie actuelle de son esprit se battant silencieusement contre cette vague impression. Non, tout n'était pas calculé d'avance, comme inscrit dans le sang sur une immense horloge d'or. Était-ce se voiler la face que de croire, impertinente, qu'il était encore maître de son existence ? Il n'aurait su le dire. Malgré tout, il était certain qu'une telle situation serait de toute façon arrivée à éclore un jour ou l'autre. Lui et Brandan ne pouvaient continuer à se frôler éternellement en se complaisant dans leurs omissions respectives. Et il y avait ce frisson. Cette noyade douce et volontaire dans le profond de son regard. Abandon. L'illusion d'une sensation. Son corps à nouveau près, beaucoup trop près pour ne pas générer ce mouvement de recul. Instinctif, partagé entre cette envie, rester dans son giron, et fuir, toujours plus loin de cette étrange attraction. Au dernier moment, se retourner pourtant, erreur inverse d'Orphée et se retrouver happé, silencieuse douceur, douleur d'un lagon opale qui vous scrute, cherchant à vous décrypter.

    « Lumière ? » Quel bien étrange terme. Oui, étrange et surprenant.  La culpabilité pulsait encore dans son cœur, se nourrissant de sa douleur et de ce sentiment d'échec cuisant, griffant sa fierté en aparté. La culpabilité de s'être laissé faire malgré ses efforts, sa méfiance qui n'a pas pu donner le résultat escompté sur ce coup. Tête baissée, le bruit des pas les entourant lui fit lever la tête dans la direction de Brandan. Son regard, surpris, emprunt de doute le fixait comme s'il était soudain devenu le centre de toute son attention. Était-ce si surprenant de l'entendre énoncer une chose aussi évidente, du moins dans son esprit ? Brandan n'est-il pas lui-même la lumière dans l'obscurité qui avait enveloppé Esteban depuis un peu trop longtemps ? Et n'est-ce pas, effectivement, la peur qui le veut éloigné de lui ? La remise en question était une torture nécessaire, vitale ... même si c'était une pratique pas forcément très agréable. Une seconde, puis deux, où le regard d'Esteban plongea dans les prunelles de son vis-à-vis, cherchant une vérité cachée. Juste un aveu à mi-voix, une arme baissée et un regard désolé.

    Et alors que la gêne recommençait à pointer son nez, Esteban se retrouvait de nouveau trop proche de lui. Une lueur d'incompréhension, de faible méfiance réveillée, dansant dans ses yeux miels, il était pourtant enchaîné par son regard, les mains liées par un fil invisible. « Je ne pars pas parce que j'en ai envie, non. » Se donnait-il le courage de dire, reprenant les mots prononcés par Brandan, répondant à son interrogation.« Je pars parce que...c'est dur de lutter contre ce que je ressens, en te côtoyant un peu trop longtemps » Il ne savait pas ce qui l’avait poussé à lui dire la vérité. Il aurait pu s’égarer sur une autre rêverie, plonger dans une excuse banale. Les mots avaient juste filé au-delà de ses désirs, de ses capacités. Que vas-tu faire, Esteban ? Tout laisser au déni, ou affronter. Souviens-toi de ce qu’on t’a raconté. De ces promesses d’un avenir incertain. Tu le savais. Tu y étais préparé. Où est-donc passé tout ton beau discours, sur ces événements que tu balayerais du revers de la main ? De cette peur que tu affronterais. De cette réalité que tu changerais ? N’oublie pas qui tu es Esteban. Tu es un soldat de l’ombre. Tu ne peux pas abandonner. Tu n’en as pas le droit. Tu ne peux qu’affronter. Combattre. Car tu n’es que ça. Soldat de l’Ombre. Qu’importe les étoiles que tu as au-dessus de la tête. De ces blessures qui recouvrent ton âme. Tu peux en encaisser encore.  Il voulait le toucher. Le sentir. L’embrasser. L’aimer. L’avoir dans ses bras, percevoir son souffle sur sa peau, les battements de son corps, le pétillement de ses yeux, le début de ses rires, les caresses sur ses épaules, la course de ses doigts sur ses bras. Ses étreintes. Ses baisers. Ses regards. Son attention. Ses soupirs. Ses murmures. Ses élans de colère. Ses remarques sarcastiques. Il le voulait.

    Et Esteban se rapprocha, se pencha. Et il l’embrassa. Frisson. Griffant toute la profondeur de ses cellules, tremblement impulsif. Ce fut une euphorie brumeuse qui s’empara de ses sens, réaction sulfureuse à la limite de son épiderme. Il sourit. Et la Fatalité reprit sa course mortelle, signant d’un rire morose la fin de ce moment égaré de son attention. Esteban rompit le contact en reculant. « Désolé...Je...Je...» Détourner le regard, encore plus gêné. De cette réaction et de la suivante.

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Brandan Klein

Brandan Klein
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MessageSujet: Re: Take a chance on me - Part II Take a chance on me - Part II - Page 2 Icon_minitimeLun 23 Oct - 3:45

Il était une fois… Un monde plus beau. Ou plus laid, cela n’avait pas d’importance. La caresse orangée du soleil en plein après-midi. La brume sur le lac un matin d’automne. Des larmes silencieuses se dérobant, taquines, d’un menton trop pâle. Un cri aigu perçant l’indifférence douloureuse d’un espace sans nom ni couleur. Un corps inerte et froid sur la neige fine et souillée par la mort écarlate.…Londres la magnifique, vue de tout en haut de la célèbre grande roue bordant sa Tamise. Et des sourires iconiques, des regrets sempiternels, des discours venimeux ou des mots si infiniment banals qu’ils portaient en eux toute la vérité de l’humanité, la vie après l’amour arraché. Tant d’images étaient nées dans la tête du cinéaste. Avec une précision chirurgicale qu’elle en devenait sauvage et universelle ; lumière, ombre, émotions. Et même si le cinéma ne répondait pas aux cinq sens, il fallait tout de même qu’en voyant ses images, on puisse y distinguer un parfum. Y deviner une texture. Y gouter un sentiment. À sa façon, Brandan était un communicateur d’excellence. Père de fragments de vie plus vrais que vrai. Dévoué à son art plus qu’à sa propre vie. Il n’avait jamais eu l’impression de rater sa vie, au contraire. Parce qu’il n’avait jamais manqué de quoi que ce soit. Jamais, avant aujourd’hui.

Lorsqu’il rouvrait les yeux, il n’existait plus de distinction entre ce qui naissait dans son imaginaire et ce qu’il avait sous les yeux. Le fantasmé s’accrochait brutalement à la réalité. Esteban. Ses yeux mélancoliques couleur miel, si sucrés. Esteban. Ses lèvres chaudes, humides et réconfortantes. Il n’y avait désormais plus qu’un sentiment d’urgence et le désir de maintenir cette réalité devant toutes les autres. Qu’elle perdure ! Il n’y avait plus d’échappatoire, plus d’indifférence. Il ne pensait à rien d’autre, ne cherchait pas à se dérober ou à laisser son esprit s’envoler vers un ailleurs. Pour quelle raison, je vous prie, aurait-il eu besoin d’imaginer. Quand il avait plus vrai que vrais sous les yeux, sous ses doigts. Il n’existait que l’instant présent, ce lieu en particulier parmi tous les autres, la douce brise d’un soir de printemps, la rumeur de plus en plus lointaine des londoniens vaquant à leurs occupations autour d’eux. Ses sens procédaient le plus naturellement du monde à un filtrage de ce qui devait être vécu et de ce qui pouvait être ignoré. Esteban…Ne pouvait être ignoré. Ses paroles précédentes, auxquelles il n’avait pas su répondre, résonnaient dans sa tête. Pourquoi lutter ? Et pourquoi pas ? se questionnait-il en lui-même. Cela était une question qu’il valait la peine de considérer et il y avait des milliers de raisons pour reculer devant tout ceci. Des milliers de bémols qui pouvaient être suffisants pour dire « non » alors que le cœur criait « oui ». Si l’on avait pris le temps de lui demander, avant que s’empare de lui ce tourbillon de chaleur, de douceur, de désir subtil mais pas moins vivace, il n’aurait probablement pas fait ainsi. Il aurait peut-être eu peur, lui aussi. Peur de l’autre ou de lui-même. Il n’aurait surtout jamais pu deviner l’effet que cela lui ferait. Il en oubliait déjà tout de ces raisons comme si elles n'avaient jamais existé, pas l'ombre d'une possibilité. Les sentiments, le désir, les pulsions n'étaient jamais impartiaux.

Car cela n’avait déjà plus la moindre importance.
L’histoire s’écrivait déjà.

« Esteban. » L’interpeler, même s’il était si près, pour qu’il ne se détourne pas à nouveau. « Cesse de l’être, s'il-te-plait. » Son esprit s’égarait un instant,  plongé dans un souvenir jusqu’à aujourd’hui sans importance. Celui de son premier baiser, échangé à l’adolescence avec une inconnue. Il n’avait éprouvé que de l’ennui et un vague sentiment d’inconfort devant le caractère intrusif de l’acte…S’était demandé depuis ce que les autres pouvaient bien chercher en ce langage archaïque de l’amour. « Dis moi que je n’embrasse pas si mal que tu en sois désolé… » Le regard accroché au sien, il souriait en coin une fraction de seconde. C’était sans réfléchir à cela ou à quoi que ce soit d’autre qu’il cherchait ses lèvres à nouveau, pressé de connaitre l’homme qu’il avait devant lui un peu davantage. Inhibé ? Sensuel ? Généreux ? Brandan se découvrait aussi lui-même dans la délicatesse de l’étreinte improvisée. Le plus étonnant pour lui était à quel point il voulait ceci, chaque seconde. Ses mains tremblaient un peu en attrapant doucement sa nuque pour le ramener à lui. Prudentes, ses lèvres. Effleurant les siennes dans un flottement d’abord, mais gourmandes aussitôt. Exigeantes, ses lèvres. Cherchant à retrouver ce laisser-aller exquis auquel il avait gouté de la part de son compagnon quelques instants plus tôt.
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Esteban Sturridge

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MessageSujet: Re: Take a chance on me - Part II Take a chance on me - Part II - Page 2 Icon_minitimeLun 13 Nov - 20:07

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MessageSujet: Re: Take a chance on me - Part II Take a chance on me - Part II - Page 2 Icon_minitime

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Take a chance on me - Part II

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