Nathaniel est né d’une mère néerlandaise et d’un père anglais. Il a hérité du physique svelte et élancé de sa mère et du fort caractère de son père. Il est impulsif quand ça concerne ses proches et ses principes et pour les plans, il est très réfléchit et méticuleux. Il n'était encore qu'un enfant quand on l'a déclaré diabétique. Atteint du diabète insulinodépendant, couramment appelé « diabète de type 1 », il suit donc un régime équilibré depuis sa plus tendre enfance, qu'il se plait à respecter sans le moindre mal. Il doit s'injecter de l'insuline plusieurs fois par jour et ce, tout au long de sa vie. Sa maladie le poussa à s'intéresser à la médecine, jusqu'à ce que la discipline devienne passion. C'est ainsi qu'il se retrouve en fac de médecine, et étonnement, Nathaniel s'ennuie et trouve la chose presque trop simple pour lui, il suit alors en parallèle des études en sciences juridiques. Désormais, il agit sur réquisitions judiciaires, ce qui lui permet d'en savoir beaucoup sur les divers meurtres déguisés en suicide par les rapports de police.

Si le nouvel ordre ne l'avait pas dérangé en premier temps, il ne peut plus supporter le "tout permis" exercé par les forces de l'ordre et voir ses autopsies complètement reformulées afin de masquer la vérité à des millions de gens. Totalement conscient des combines du nouvel ordre et de la corruption qui règne sur les affaires, son travail se transforme en corvée, et il ne peut plus fermer les yeux sur des actes qu'il n'a jamais pu accepter. Décidé à agir, c'est ainsi qu'il se retrouve enrôlé dans le club. Déterminé à contribuer à ce que les objectifs de ce dernier soient atteints. Nathaniel oscille entre le don de soi et l'égocentrisme. Il dissimule sa sensibilité derrière une façade de froideur, de distance, que l'on peut aisément prendre pour de la fierté ou de l'orgueil.

L'arrestation et l'exécution de Curtis, l'ancien leader du club, n'a pu que raffermir ses convictions. Nathaniel a pris la relève et les Honor and Bones se radicalisent, entendant bien non seulement poursuivre les objectifs qu'ils avaient déjà, mais également venger la mort de cet homme qui a été important pour chacun des membres.
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Originaire de la ville de Bristol, Abigail a grandi comme enfant unique dans une famille compliquée; son père perdait son emploi régulièrement en raison de son tempérament bouillant et de longues périodes sans-le-sou s'en suivaient, accompagnées de disputes monumentales entre ses parents. Très tôt, la jeune femme a quitté le domicile familial pour être seule à s'occuper d'elle-même. N'ayant pas goût pour les études et une seule passion, le piano, Abigail s'est retrouvée à dix-sept ans à travailler dans un bar de danseuses nues.

Cette époque fut loin d'être un malheur à ses yeux, car elle appréciait la liberté que lui procurait ce travail et ce refuge, les journées entières de libres pour se destiner à la musique, un piano sur place qu'elle pouvait utiliser à volonté, les soirées de débauche, de plaisir et de séduction. Quand le club a été démantelé par les autorités du Nouvel Ordre pour n'avoir pas respecter certaines nouvelles lois, le piano fut saisi et Abigail se sentie complètement perdue. Sans emploi, sans toit et sans avenir, la jeune femme est partie à Londres, où les mouvements de résistance étaient plus intenses. Elle y rencontra un homme, Curtis, et fut séduite par ses idées. Elle rejoignit ainsi le club des Honor and Bones et dut travailler pour y faire sa place, en plus d'entretenir une relation intime avec Curtis.

Récemment, l'alliance entre les autorités et les résistants pacifiques contre la résistance armée a mis à mal les activités du club. Pire encore, Curtis a été arrêté et exécuté pour trahison au Nouvel Ordre. Non seulement la jeune femme doit faire face au deuil de son ancien amant, mais elle est plus motivée que jamais à prouver qu'elle a bel et bien une place au sein du club. Sans compter qu'elle cultive une colère sourde qui la pousse plus que jamais à envisager les grands moyens pour faire payer ceux qui ont assassiné Curtis !
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Originaire de Cleckheaton, petite bourgade au nord ouest de l'Angleterre, Allen est le cadet d'une famille de trois enfants (il est le seul garçon). Élevé dans un environnement équilibré soumis à un train-train tranquille, il s'évade lors de ses cours de musique. D'une formation classique, il apprend le violon et le piano dés son enfance. Puis, l'adolescence fait son entrée et ses besoins de musique se tournent vers la guitare, pour finir par abandonner cet instrument pour la batterie, parfaitement faite pour lui. D'une apparence calme, il surprend parfois à arborer un comportement totalement opposé qu'il arrivait à exprimer grâce à ses baguettes. Issu d'une famille de militaire de père en fils, sa passion pour la musique connaîtra une lourde et douloureuse rupture lorsqu'il s'engage dans l'armée de terre britannique, à 18 ans seulement.

A 20, c'était déjà l’Afghanistan et la vision d'horreurs que soumet cette guerre. Il passera trois ans là-bas, trois ans de courage, de batailles et de souffrances qui deviennent le quotidien de tout militaire. Mais bien plus que tout, c'est le manque qui le ronge, c'est sa passion qui l’appelait, c'est la musique qui voulait le ramener à elle. En développant des troubles de stress post-traumatique, Allen prend la décision définitive de quitter l'armée et de retourner au pays. Décevant son père, il s'accroche à son retour à cette idée d'enfin pouvoir revivre en même temps que ses baguettes, toujours là dans sa vieille chambre d'adolescent. En l'espace de deux ans, Allen tentera de se reconstruire une vie tout en essayant d'oublier des images de guerre qui font partie de son histoire.

Mais le nouvel ordre et ses lois ont complètement détruit ses espoirs de reprendre un jour sa passion...Désemparé et plongeant dans une dépression profonde. Il remonte petit à petit la pente grâce à son nouveau travail d'ambulancier. Même si, paradoxalement, cette profession le replonge dans ses souvenirs de guerre qu'il aurait aimé oublié à tout jamais. Se laissant happer par les ténèbres, il ne sait quoi faire ni à qui pouvoir faire confiance. Après quelques mois à faire partie des Honor and Bones et à hésiter quant aux gestes à poser, Allen a décidé de refuser de reprendre les armes.
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Fille d'un ancien démineur dans la police britannique, Ashley n'a jamais connu sa mère. Élevée par un papa célibataire qui risquait sa vie à chaque intervention, elle s'est bien vite intéressée à ce que le paternel tentait de démonter. Durant son adolescence, il lui expliquait quelques petites choses par ci et d'autres par là, ne se doutant aucunement que sa fille cultivait une passion peu commune pour les explosifs. Elle a passé son enfance et son adolescence dans un milieu pauvre de la banlieue londonienne. Sa situation familiale, sociale et financière l'a très tôt poussée à rêver de monter l'échelle hiérarchique. Ayant été tentée d'intégrer la police, elle laissa tomber cette idée afin de faire plaisir à son père qui venait tout juste de prendre sa retraite anticipée. A la place, elle suivra un cursus en Business et Management. Cependant, Ashley n'a jamais laissé tomber son étrange passion pour les explosifs sur laquelle elle ne cessera jamais de se documenter.

Autre caractéristique particulière de la jeune femme, elle analyse les gens avec beaucoup de justesse et les classe dans des catégories : elle donne à chacun un surnom (qu'elle garde pour elle) tiré de la littérature. Ayant toujours été touchée par les livres et la peinture. Elle n'a pas pu supporter la nouvelle politique mondiale sous les lois du nouvel ordre. Il y a de cela un an, elle intègre le club des Honor & Bones au sein duquel elle n'a jamais pourtant pu faire ses preuves. Désormais, l'ancien leader de l'organisation secrète est mort, le club se radicalise, et Ashley se fait enfin entendre et sème l'idée de l'organisation d'attentats dans les chefs lieux des politiciens, grâce à ses connaissance en explosifs.
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Originaire de Liverpool, Austin développe très tôt un esprit malin, fin et perspicace. Légèrement surdoué, il se protège des autres par un esprit sarcastique qu’il développe à l’adolescence. Avec son frère, il s’encanaille un peu, élaborant des stratégies d’évasion pour sortir le soir mais surtout échapper aux coups qui pleuvent à la maison. Entre un père quasi absent et brutal et une mère planant souvent, l’ambiance n’était pas au beau fixe et tout était prétexte à quitter la maison. Les premiers larcins remontent à ses 13 ans, des petits vols dans les épiceries… jusqu’à ce que son frère l’entraine dans des coups de plus en plus risqués. Mais l’intelligence d’Austin les sort toujours du pétrin. Les maisons de la ville de Liverpool deviennent rapidement leur terrain de jeu.

À 15 ans, grâce à une sortie scolaire, il découvre un musée et les toiles pour la première fois. C’est pour lui une vraie révélation. Tristement, il n’a nul talent pour peindre, mais il se met à étudier l’art et devient un véritable amateur. À tel point qu’à 17 ans, il organise son premier vol d’œuvre d’art, une peinture qu’il gardera précieusement. Son frère le découvrant, un vrai réseau de vol se met en place, et les deux garçons s'organisent pour rapidement quitter le foyer familial. Les casses se font de plus en plus osées. Austin peaufine ses techniques, prends des risques, se faufile partout. Musées, entreprises, rien ne lui résiste. Il s’équipe, investit dans du matériel mais se dote d’un point d’honneur à la robin des bois : ne jamais voler les plus pauvres.

À 25 ans, il se fait prendre en plein vol et ne dénonce pas son frère. Il écope de 5 ans de prison. 5 ans pendant lesquels beaucoup de choses vont changer.  Il s’endurcit, son sarcasme grimpe en flèche, mais il fait profil bas. Un an avant sa sortie, il apprend que son frère a été arrêté et exécuté par le Nouvel Ordre pour recel d’œuvres d’art – les siennes. C’est à Londres qu’il se rend en 2016 à sa sortie de prison, voulant absolument prendre part à la lutte contre le nouvel ordre (mauvais pour les affaires) et surtout, venger son frère.
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