Fils de gens d'affaires fortunés, Brandan est né dans l'état de Massachusetts aux États-Unis et y a vécu quelques années avant de suivre ses parents venus investir et s'installer sur le vieux continent. Malgré un sentiment d'appartenance à l'Amérique qui l'a vu naitre, Brandan se considère comme un pur anglais et s'est très tôt imprégnée de la culture de sa terre d'accueil, le cinéma surtout. À l'enfance, il manifestait déjà une grande curiosité et un intérêt marqué pour les arts.

Jeune adolescent, il gagnait déjà sa vie (alors que la fortune de ses parents ne réclamait pourtant de lui aucun effort) en jouant dans des spots publicitaires sans talent particulier. C'est au départ les nombreux contacts de ses parents, cédant à ses caprices de vouloir jouer la comédie, qui lui permirent de se faire une place. Quelques années plus tard, il voulait passer de l'autre côté de la caméra, là où il s'avéra plus prodigieux. Pour que ses parents le laissent faire son chemin dans le milieu du cinéma, il n'avait pas le choix : il lui fallait être le meilleur et être prolifique. À dix-neuf, il écrivait son premier scénario de long-métrage. À vingt-trois ans, son troisième film était récompensé d'une demi-douzaine de prix aux British Academy Film Awards.

L'avènement du Nouvel Ordre aurait dû le dévaster puisqu'il a mis fin abruptement à sa jeune carrière florissante et pourtant, Brandan Klein est un nom qui continue d'être dans les journaux et sur toutes les lèvres. En effet, le cinéaste défend ses propres idées et critique ouvertement non seulement le Nouvel Ordre, mais également les autres leaders du mouvement de résistance. Il clame notamment s'opposer à toute désobéissance civile. Il n'est pas rare de le voir en compagnie de gens importants ou invité aux soirées de l'élite. Car s'il est dit qu'il ne peut plus tourner ses films, il n'est pas pour autant question qu'il renonce à la célébrité et à ses autres privilèges.
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